"Ah qu'en termes choisis ces choses là sont dites..."
En feuilletant un vieux Golf Magazine d'Avril 2007, je suis tombée sur ce poème d'un Monsieur Jacques PRAT du Tarn.
Essai réussi pour ces "alexandrins golfiques".
"Le golf, dés la retraite, est venu me chercher
J'étais assez sportif, j'ai appris à swinger
Le grip, la posture, surtout l'alignement
Me semblaient au début, simples, mais déroutants
Il m'en a fallu des heures de practice
Avant de maîtriser le geste et ses caprices
Sentir les coups en pente, les sorties de bunker
Ne plus faire d'air shot, l'été comme l'hiver
Il m'en aura fallu des heures de patience
Pour supporter souvent, des joueurs devant moi
Peu soucieux d'étiquette, car sans pénitence
Ils m'ont quand même appris à garder mon sang-froid
Mais quelle récompense d'être dans la nature
Y côtoyer le cerf, le faisan, le renard
Entre chênes ou sapins, parcours dans la verdure
Longer ruisseaux et lacs en des matins blafards
Et puis, il y a le sport fait de compétitions
La course au classement et les désillusions
De nombreux adversaires, devenus des amis
Qui nous aident parfois à traverser la vie
J'espère fermement continuer longtemps
Garder vivantes en moi les facultés d'effort
Rire encore de putts, capricieux si souvent
Et clamer haut et fort, le golf, quel joli sport."
J. PRAT
Chevreuils au Golf de Sénart