jeudi 26 avril 2012

Allergies




Avec le printemps, les pollens sont de retour .

Pour certaines d'entre nous, cela va se traduire par l'apparition de symptômes  bien désagréables : comment profiter  d'une partie de golf quand on a le nez qui démange et qui coule, les yeux qui piquent et qui pleurent et que l'on est épuisée par des éternuements en salve!


La cause de tous ces maux : les pollens.

Avec le printemps, les arbres bourgeonnent  et libèrent leurs pollens, particules reproductrices des organes mâles des plantes. Ces particules sont transportées de ci de là par le vent ou les insectes.
Elles sont inoffensives pour la majeure partie de la population, mais quand elles pénètrent dans les voies respiratoires, elles peuvent déclencher chez certaines d’entre  nous des réactions immunitaires inappropriées et excessives, caractéristiques de l'allergie.

L’ allergie,  même si elle est en général plus fréquente chez les sujets jeunes, peut apparaître à tout âge, et elle est propre à chaque individu :   tel sujet réagira par exemple aux pollens de bouleau, alors que tel autre réagira aux pollens de graminées.


La période de l'année où apparaissent les symptômes de l'allergie donne une idée du type de pollens responsables:

-       en avril et mai, ce sont plutôt les pollens d'arbres comme les bouleaux, les peupliers, les platanes...


Bouleau

-       puis en juin et juillet, c'est le tour des graminées comme le blé, le maïs, le seigle, le chiendent...


Chiendent

-       enfin viennent en août et septembre les herbacées comme l’ambroisie, l'ortie ou le plantain...

 
Ambroisie


En fonction du temps observé (printemps précoce ou au contraire hiver long et froid), les pollens sont libérés  tôt ou tard et donc les manifestations allergiques ne surviennent pas toujours au même moment d'une année sur l'autre.

De même les pollens varient selon les espèces végétales des différentes régions et de leur climat (différence sensible entre le Nord et le Sud de la France).

De façon générale la pollinisation est la plus forte par temps sec et chaud avec un vent modéré. Par temps de pluie, ou lors d’une baisse de la température, il y peu de pollens dans l’air et donc moins de manifestations allergiques.


Précautions à prendre en cas d'allergie aux pollens: le principe est d’éviter le contact avec le pollen auquel on est allergique pendant la période où il est disséminé.

-       Eviter les sorties et le sport pendant cette période critique (lors d'un effort, le coeur s'accélère, la fréquence respiratoire augmente et l'on inhale davantage de pollens)
-       Rouler en voiture vitres fermées
-       Se rincer les cheveux le soir (afin de ne pas accumuler de pollens sur l’oreiller)
-       De la même façon, déposer les vêtements de la journée ailleurs que dans la chambre à coucher
-      Faire sécher la lessive à l’intérieur et non au grand air
-       Choisir sa journée pour jouer au golf : en dehors des pics de pollens, par exemple après une pluie, ou lorsque la température a baissé sous un ciel nuageux et par une météo sans vent…


Le traitement repose essentiellement sur la prise d’antihistaminiques qui  bloquent la rhinite allergique pendant les quelques jours ou semaines de présence du pollen responsable. Ils permettent de jouer au golf sans avoir le nez dans le mouchoir pendant toute la partie.  

Dans certains cas, l’allergologue peut  proposer une désensibilisation.
Enfin si les symptômes augmentent d’année en année, et qu’une gêne respiratoire apparaît, il peut s’agir d’une maladie asthmatique débutante qui requiert des soins et un suivi spécifiques.






mardi 17 avril 2012

Jeu lent


Illustration de la FFGolf


 "L'épreuve par le golf" de Pelham Grenville Wodehouse (extrait).

..."Paterson a toujours été un joueur plus prudent qu'impétueux. C'est son habitude, une sorte de rituel, de faire deux swings d'échauffement, mesurés, avant d'adresser la balle, même sur le green. Quand il doit le faire, il frotte ses pieds sur le sol pendant un moment ou deux, puis s'arrête et scrute l'horizon d'un oeil méfiant, comme s'il le soupçonnait de vouloir lui jouer un tour dès qu'il ne le regarderait plus. Une soigneuse inspection semble le convaincre de la bona fides de l'horizon, et il reporte son attention sur la balle. Il frotte de nouveau les pieds sur le sol, puis lève son club. Il balance trois fois celui-ci, avec élégance, au-dessus du tee, puis le repose derrière la balle. A cet instant, il regarde brusquement l'horizon, dans l'apparent espoir de le surprendre. Cela fait, il lève très lentement son club, le redescend tout aussi lentement jusqu'à ce qu'il touche presque la balle, le relève, le rabaisse, le lève une fois de plus et le redescend pour la troisième fois. Alors, il demeure immobile, plongé dans ses pensées, tel un fakir contemplant l'infini. Puis, il relève son club et le replace derrière le support du tee. Pour finir, il frissonne des pieds à la tête, ramène très lentement son club en arrière et envoie la balle à environ cent cinquante mètres, en droite ligne."...

Mitchell, le partenaire, est  sidéré et dit:

..."Aucun être humain ne peut jouer au golf avec un type qui fait un tel cirque, sans se mettre en rogne!"...

Eh oui! Nous sommes bien d'accord avec Mitchell, car s'il est vrai que la routine est très importante dans le golf, elle ne doit pas se prolonger de façon excessive car elle concourt alors au jeu lent, apanage  de certains joueurs (souvent peu enclins à laisser passer), que l'on a toutes subi un jour ou l'autre sur un parcours et qui nous a gâché la partie... 


La routine indispensable, toujours la même, représente environ 30 secondes de concentration au cours desquelles on analyse le lie de la balle, la distance à effectuer, la force et la direction du vent, le relief et les obstacles éventuels, ce qui détermine le choix du club et le coup à jouer; après avoir bien regardé l'objectif, on s'aligne ensuite soigneusement avec son club, on fait un coup d'essai si besoin, et on joue le coup que l'on a mentalement conceptualisé.

Il ne s'agit pas de se précipiter, mais simplement de ne pas perdre de temps.

 La FFGolf rappelle dans l'Etiquette un certain nombre de règles de "bonne conduite" sur le parcours pour éviter le jeu lent et il est bon de les rappeler:

-              Les joueurs doivent jouer à une bonne cadence. Il est de la responsabilité d'un groupe de joueurs de conserver l'intervalle par rapport au groupe précédent. Si un groupe a un trou entier de retard par rapport au groupe précédent et retarde le groupe suivant, il doit inviter ce dernier à passer quel que soit le nombre de joueurs composant ce groupe (un joueur seul est considéré comme un groupe).

-              Les joueurs doivent être prêts à jouer dès que c'est à leur tour. Lorsqu'ils sont sur ou près d'un green, ils doivent poser leurs sacs et leurs chariots ou voiturettes à un endroit leur permettant de quitter rapidement le green pour se rendre au départ du trou suivant. Les joueurs doivent immédiatement quitter le green lorsqu'ils ont terminé de jouer le trou (ils marqueront leur carte de score au départ du trou suivant).

-              Si un joueur croit que sa balle peut être perdue en dehors d'un obstacle d'eau ou est hors limite, afin de gagner du temps, il doit jouer une balle provisoire.
Les joueurs à la recherche d'une balle doivent faire signe aux joueurs du groupe suivant de les dépasser dès qu'il devient évident que la balle ne sera pas facile à trouver. Ils ne doivent pas chercher pendant cinq minutes avant de procéder ainsi. Ayant autorisé le groupe qui les suit à les dépasser, ils ne doivent pas reprendre le jeu avant que ce groupe ne soit passé et hors d'atteinte.

En conclusion, combattre le jeu lent,  c'est permettre aux parties de se succéder avec fluidité, évitant ainsi les attentes prolongées aux départs, qui agacent, cassent le rythme,  et finissent souvent par casser aussi la carte de score!


samedi 7 avril 2012

Le Soleil

"Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie,
Verse l'amour brûlant à la terre ravie,
Et, quand on est couché sur la vallée, on sent
Que la terre est nubile et déborde de sang;..."

                                    Arthur Rimbaud  (Reliquaire, Soleil et chair)


Avec le printemps, le chaud soleil est de retour!
 Ses rayons, indispensables à la vie, nous donnent bonne mine, nous remontent le moral et favorisent, grâce à la synthèse de vitamine D,  la minéralisation osseuse de notre squelette.
Cependant en cas d' expositions excessives aux rayons ultra-violets (UV),  le soleil peut représenter un danger pour notre santé, par l'apparition de dommages pour la peau et pour les yeux .

Au niveau de la peau:

                Le coup de soleil, qui se traduit par une peau rouge et douloureuse, constitue déjà une brûlure qui survient d'autant plus rapidement lors d'une exposition, que la peau est sensible aux rayonnements (peaux claires des blonds ou des roux). C'est à chacune de connaître sa peau pour se protéger du soleil et éviter les brûlures.


                Les UV sont aussi responsables d'une accélération des phénomènes de vieillissement physiologique de la peau: la peau devient plus fine et plus sèche, les  rides se creusent, des taches brunes apparaissent  sur les zones exposées, en général  les mains, le visage, le cou et le décolleté.
Là encore ce vieillissement prématuré est d'autant plus important que la peau exposée est claire et  sensible aux coups de soleil.

                Mais le risque majeur pour la peau reste la cancérisation, liée aux coups de soleil (notamment ceux subis dans l'enfance), mais aussi à l'effet cumulé des expositions au soleil tout au long de la vie.
En effet chaque individu dispose d'un capital solaire selon ses caractéristiques personnelles (couleur de la peau, des yeux...), c'est à dire d'une dose d'UV à ne pas dépasser pour toute la durée de la vie. Au delà de ce seuil, les UV supplémentaires peuvent engendrer des altérations cellulaires qui font le lit du cancer.
 Parmi les types de cancer de la peau, le mélanome malin reste le plus grave car le plus invasif (responsable de métastases), et il touche chaque année un nombre croissant de malades.

Au niveau des yeux:

                comme pour la peau, les effets des UV sont cumulatifs.

 Ils peuvent être responsables d'une cataracte précoce, c'est-à-dire d'une opacification progressive du cristallin, entraînant baisse de l'acuité visuelle et gêne à la lumière.

Ils peuvent aussi provoquer un "coup de soleil" de l'oeil, l'ophtalmie, qui est une brûlure de la cornée  extrêmement  douloureuse. La plus courante est l'ophtalmie des neiges à haute altitude. 

Enfin de graves lésions rétiniennes peuvent survenir si l'on regarde le soleil directement. Lors de l'éclipse de soleil d'août 1999, quelques inconscients ont gardé des séquelles définitives par héliotraumatisme rétinien.

En conclusion:

Pour profiter des bienfaits du soleil en toute sécurité, il faut donc se protéger des UV de façon  rigoureuse. Or un parcours de golf offre en général peu d'ombre et l'on y passe en moyenne 4 heures pour 18 trous.

Par conséquent il est préférable d'éviter les heures les plus chaudes  où les rayons du soleil sont les plus dangereux, soit entre midi et 16 heures. Cela permet d'éviter également le possible et redoutable "coup de chaleur" (hyperthermie par  débordement des capacités de l'organisme à réguler notre température corporelle).

Se vêtir de vêtements légers et couvrants, et appliquer un écran solaire sur les parties découvertes;
porter un chapeau à larges bords plutôt qu'une casquette, et enfin protéger ses yeux avec  des lunettes de soleil de bonne qualité (verres filtrants, norme CE).


Claude Monet